TAMAGOSHI est à vendre ou à louer pour la Saison 2010, FOR SALE or FOR RENT

vendredi 26 octobre 2007


Entamons ce petit billet par des félicitations légitimes et incontournables au grand vainqueur de la Transat 650 : Yves Le Blévec !
Bravo Yves ! c'était splendide, et ta joie tellement belle à l'arrivée.
Connaissez vous d'autres courses où se jouent quasiment à chaque arrivée le remake de la Transat Anglaise avec Tabarly surgissant de la brume ? Sortis presque de nulle part - surtout quand leur balise en panne ne les positionne plus - les petits bateaux déboulent dans la baie de Tous les Saints skippés par des marins barbus, burinés et parfois incrédules. Premier échange avec les représentants de la terre ferme : "y'en a combien d'arrivés ?"
je ne sais pas vous, mais j'adore.
Armel Tripon vainqueur en 2003 avait découvert comme Yves son classement en franchissant la ligne...Armel ne savait pas les démâtages sucessifs de Johnattan MacKee et Samuel Manuard. Il ne savait pas qu'il allait écrire son nom au palmarès. Imaginez l'explosion d'émotion - qui se traduisit chez Armel par des yeux rouges et des larmes discrètes - tandis qu'Yves Le Blévec se mit à sauter partout comme un cabri si l'on en croit les photos en hurlant des "YESSSS" (je lis mal sur les lèvres mais bon)
In-croy-able comme dirait l'autre.
En tous cas, je tire mon chapeau au vainqueur, à classer dans la catégorie pro, qui n'a pas fait mentir son rang. Parce qu'il ne s'agit pas seulement de bien faire son boulot, mais d'encaisser la pression, d'assumer le rang de favoris, d'accepter le fait de savoir si l'on part 4 jours avant le départ etc. Autre coup de chapeau à Sly son préparateur qui a permis de laisser s'exprimer tout le talent créatif d'Yves. Sly skippe le bateau MAAX HAVELAR qui accompagnait la tête de flotte de la Transat.
Voilà, bon j'arrête les satisfecits.

Pour terminer, une petite pensée pour la queue de flotte qui devrait passer non pas 17j en mer mais plutôt 25 !
En particulier, à Pierrick Lainé, skipper du 339 qui exploite le reste de l'année une Bananerais en Côte d'Ivoire.

INTERVIEW DE PIERRICK LAINE AVANT LE DEPART DE LA SECONDE ETAPE

Retour sur ta première étape
Comme tu l'as vu, sportivement la 1ere étape est un fiasco (dernier de la flotte ndlr),mais humainement c'etait top. En fait le départ de La Rochelle ne m'a pas marqué plus qu'un autre. Ensuite forcement on rentre en mode transat, et ça n'a pas la meme saveur que les autres courses.

L'arrivée à Madère :
Après avoir eu des conditions clémentes, l'arrivée constitue quand même un moment très fort : arrivée a 4 du mat,a 8-9 noeuds même après avoir affalé le spi, mer plate, pleine lune, hordes de dauphins, et Madère éclairée de 1000 feux, on aurait dit un immense sapin de noël. C'était à pleurer.

L'escale à Madère :
Tout va bien içi, depuis l'arrivée. J'ai pris le temps de me reposer,d'aller a 1800m,de me baigner...Tout ça sous le soleil. Bref une vraie escale quoi...Le bateau n'ayant eu aucun problème, ça permet de rester serein. Donc après les checks habituels, je peux me concentrer sur la 2e étape. Ton sentiment au moment du grand saut : Donc voila, désormais, cap sur Bahia,c'est sans doute le vrai début. Je pense que ce soir ou demain matin j'aurai le coeur qui bat,comme lors d'un rendez-vous amoureux. Tu connais mon projet et mes conditions, je vis un rêve unique, donc j'en profite chaque jour. Bon, je te laisse, je vais me baigner....pour nettoyer ma coque cette fois ci, dans les douces eaux du port....

jeudi 18 octobre 2007

Les amateurs aux avants-postes

La Transat 650 se professionnalise certes. Mais qu’est ce qu’un professionnel du mini ? On trouve les « pro » plutôt en catégorie proto tandis que chez les séries ça bouge beaucoup avec des gros budgets importés par les concurrents étrangers (KLM, T-Télécom, BPI etc)

En proto, vous trouvez les vrais pros, ceux qui perçoivent un salaire de leur sponsors, ils sont peu nombreux (exemples : Le Blévec, Laureyssens, Salabert) Il y a ceux qui perçoivent un budget, important parfois, mais qui ne leur permet pas de dégager un vrai salaire (Joschke, Deshayes, etc.) Par contre, ils consacrent entièrement leur temps à leur activité Mini.

Ensuite, vous avez les amateurs, avec (Sineau) ou sans budget (Riou) qui ont gardé chacun une activité professionnel à côté. Ce sont les semi-pro plutôt, car on ne peut pas vraiment parler d’activité annexe en évoquant le mini tant l’investissement en temps est énorme, surtout en proto. Ceux-là mènent deux métiers de front, tels des vrais cumulards de la République. Mais ils ne tirent pas vraiment profit de la situation. Soit qu’un emprunt, soit qu’une famille ne les y oblige, soit qu’il soit dans leurs gênes de continuer à pratiquer une activité professionnelle différente. Il ne me vient pas trop à l’esprit de les plaindre, ni de les blâmer, c’est un choix à assumer dans tous les cas.

Je parle d’eux, en particulier de Yann Riou et de David Sineau, parce que ce sont des amis et qu’en plus ils s’octroient respectivement la 8e et la 2ème place du classement actuel de la Transat 650. Respect ! Détrompez-vous si je n’ai pas été assez claire, être amateur ne dispense pas d’ambition sportive ni de résultat. A l’image de David Sineau, un amateur peut viser le podium. C’est le cas de ce dernier, qui a passé 3 ans à optimiser son plan Magnen, et remporté la 2nde étape de la Solitaire entre Les Sables et les Açores en Août dernier. David est chef d’entreprise, marié avec 2 enfants. A personnage multi casquettes, femme exceptionnelle ! Bravo à sa femme Mag, qui supporte tous les avatars de son envahissante passion depuis tout ce temps (2003 en fait, il courait en Pogo 2 à l’époque)

INTERVIEW DE DAVID SINEAU LA VEILLE DU DEPART POUR LE BRESIL

· comment as tu vécu la première étape ? Panne de pilote toute la première journée, 3-4 milles de perdus et ensuite ça part par devant, donc trois jours un peu difficile pour se remotiver, puis bc de plaisir au portant au fur et à mesure des places regagnées au classement. Une arrivée dans la pétole où 2 bateaux me repassent, rageant...
· le bateau, ses perf ? Bateau ok, content d'avoir joué l'allègement car j'avais de bonnes perf au portant medium alors que ce n'était pas son point fort. Magique dans la brise au portant sous pilote avec des pointes à plus de 16 noeuds dans la banette, ces bateaux sont incroyables !!
· le départ/l'arrivée sensations ? Toujours magique le départ, l'arrivée se banalise un peu car beaucoup n'en sont plus à leur première fois.
· l'escale, ambiance etc. C'est joli ici..
· ton sentiment au moment du grand saut ? Envie de bien faire, et de rentrer dans les 5, voire d'éjecter l'un des occupants actuels du podium.


Quant à Yann, sans budget il mène son Caméléon, un plan Rolland de 99 avec brio depuis le départ de Madère. Son bateau n’a pas toute la fraîcheur d’un plan Finot ou Lombard, mais il se bat avec envie pour mener à terme sa traversée. Il a traversé pas mal de galères depuis l’achat de son bateau jusqu’à ces derniers jours d’Août 07 où le bateau a été endommagé lors de manutentions avant le départ pour La Rochelle. Ingénieur, Yann bosse chez Groupama sur le maxi trimaran où il gère toute l’installation informatique. Il ne lâche rien et n'aime pas trop l'idée de naviguer derrière. Il souriait qu'on ne le cite même pas dans les outsider avant de départ, mais dans son for intervieur comptait bien faire mentir les pronostics.

INTERVIEW DE YANN RIOU LA VEILLE DU DEPART POUR LE BRESIL

  • comment as tu vécu la première étape ? Conditions exceptionnelles. Les meilleures en 6 ans de mini. Légère frustration suite à ma mauvaise première journée. L'impression de courir après un autobus tout du long, en sachant que je ne pourrai pas le rattraper.
  • le bateau, ses perf ? découvert pleins de trucs sur le bateau, rapide et sûr au portant sous gennaker
  • le départ/l'arrivée sensations ? Content de partir, content d'arriver. Cerise sur le gato, bateau quasi intact.
  • l'escale, ambiance etc. Fête, repos, balade, météo.
  • ton sentiment au moment du grand saut ? Je sais à quoi je m'attends. Est-ce vraiment un avantage?

samedi 13 octobre 2007

Es tut mir leid Isabelle !

Il y a une petite semaine j'allais vous annoncer un truc sympa au sujet des ministes en course sur la Transat 650.
Ayant réussi à joindre certains d'entres eux par mail ou tél ils ont accepté de répondre à 2 petites questions de circonstances juste avant leur départ de Madères.
J'allais donc vous parler de ceux là à travers un petit portrait.

Et commencer par Isabelle Joschke... Et puis boum patatras, l'annonce est tombée sur le site de la Transat 650 Isa ne gagnera pas cette fichue course.
Suite à une avarie de bout dehors, Isa a dû mettre en panne, j'imagine la scène, se dire, garde ton calme cocotte, on a une pièce de rechange à bord (typiquement le moment où l'on se félicite de sa grande clairvoyance, ou l'on béni le bon conseil de l'assistant technique ou du chantier) Affaler tout, essayer de réparer, y arriver, repartir, souffler un coup et vouloir tout renvoyer vite pour ne rien perdre sur les camarades au planning, repartir donc, naviguer de nouveau, voir le chrono s'affoler, se féliciter de nouveau, sourire, rire, jubiler, et puis..... crrrrrrac, boum, vlan.... le vrac de nouveau, la nouvelle réparation, la même auto-satisfaction, quoique l'inquiétude, une fois, deux fois et, dans l'ultime craccc boumm, le bout dehors qui se fait la malle, les espoirs qui s'envolent avec le bout de carbone.
Ne pas penser, ne rien se dire, juste récupérer les morceaux, préserver le matos, et puis ranger, et puis soudain réaliser... Que le rêve vient de se briser net, comme cette piece traitresse, et que...il n'y a plus de mots. On est seuls pour apprécier le bonheur, et seuls pour supporter l'infâme tour de passe passe du destin. Alors ensuite, que faire ? Abandonner et rebrousser chemin (les traces de son parcours l'indiquent clairement) ? tenter de joindre les concurrents alentours, ne plus savoir, hésiter, se trouver des bonnes raisons de continuer, et tout à coup retrouver un sens à tout ça, le sens de la marche, continuer d'avancer, abattre et choquer les voiles vers un Océan capricieux.
Devant il y a des iles (le Cap Vert), une escale possible donc à Mindelo, les autres minis, une formidable conquête maritime sur un petit bateau de 650, de l'expérience à acquérir donc, et pourquoi pas, une nouvelle page à écrire, dans un style différent .
Devant pour Isa, il y a un Vendée Globe.

Alors je pense qu'elle a décidé de poursuivre afin d'aller jusqu'au bout de l'aventure, au risque de subir un classement qui ne reflètera pas tout l'ampleur de son talent.
Ainsi est la Transat 650. Une course très différente de toutes les épreuves de la saison. Une épreuve de fond. Où l'on a toutes les chances de ne pas arriver compte tenu des nombreux paramètres en jeu.

Le bon côté des choses, si elle repart du Cap Vert comme je l'imagine, c'est que ses petits camarades de jeux lui réserveront surement un accueil triomphal à Salvador ! Maigre consolation sur le coup de sa déception mais souvenirs garantis pour la vie. C'est l'avantage de fermer le bal, il y a toujours un comité nombreux et reposé pour vous accueillir dignement.

Isabelle aime profondément son bateau et naviguer sur l'océan. C'est une personalité intransigeante et méritante qui ne doit pas grand chose à une prédestination quelconque sur le plan matériel. Ni héritière d'une grande famille bavaroire, ni fille d'un chef d'entreprise futur sponsor comme on le voit sur d'autres circuits, elle a su se créer les contacts, attirer les compétences autour d'elles, en débarquant simplement avec sa camionnette à la Trinité sur Mer début 2004 où je l'ai rencontrée un jour sur le parking du supermarché, intriguée par l'immatriculation allemande de cette skippette mini dont le bateau venait de trouver sa place au port. Pour cette édition 2007, sachez seulement qu'elle a failli ne jamais partir, tant elle a dû se battre pour mettre en place toutes les ficelles financières de son projet. Mais Isa, croyant dans ses chances, n'avait heureusement pas attendu pour commander son bateau et engager son programme de courses. Quand on veut vraiment qqch, tout fini par arriver, même s'il faut vivre une nouvelle année de vaches maigres et si le budget ne vous permet toujours pas un salaire décent. Bref, en prenant des risques (les bons) et en croyant fermement à ses chances, les portes peuvent s'entrouvrir. Reste à caler son pied dedans, puis le genoux, balancer un coup d'épaule, puis un grand coup de pied dans la suivante pour foncer de pièces en pièces vers le succès.
Bref, la demoiselle a du mérite, beaucoup de mérite. Et ce que j'apprécie beaucoup chez elle, chose rare dans le milieu pro, c'est son recul sur les choses et ce qu'elle vit. Licenciée en lettres, Isa a plein d'autres envies, apprécie l'aventure, le voyage, les cultures. Vous lui parlez d'Ernest Schakelton et de l'odyssée de l'ENDURANCE et ses yeux s'allument. Si son bateau porte le nom de baptême d'EVA LUNA c'est en référence à un roman qui l'a beaucoup marqué, d'Isabel Allende (1987) le destin et l'ascension d'une femme sud américaine, ses rencontres avec des peronnages extraordinaires entre rêves et réalités.
Ces derniers temps, avant le départ, plus rien de comptait que son objectif, la Transat, et la victoire. Cela vous oblige à un certains retrait vis à vis des autres, il faut rentrer dans sa bulle, oublier un peu de s'occuper du reste, pour ne penser plus qu'à son but. Je l'ai déjà remarqué chez d'autres vainqueurs.
En cas d'échec, la chute n'en est que plus dure, mais avec une telle personnalité, Isabelle saura se recadrer vite fait -bien fait surtout- vers d'autres apprentissages pour aller au bout de ses rêves.


INTERVIEW d'ISABELLE JOSCHKE AVANT LE DEPART :
la 1ère étape ?
c'etait le bonheur integral, je sais pas quoi dire de plus. Le depart etait un grand moment, car symboliquement c'est l'aboutissement d´un projet de 2 ans. Mais il y a une pression que nous ne ressentons plus a l´escale...
L'escale à Madère
L'arrivée ici, c'était genial et Madere super sympa. Des vraies vacances et on commence a tous se connaitre, c'est chouette.
La 2è étape :
Maintenant c'est le grand saut, oui, j'ai envie d'y aller, de me defoncer et de profiter pleinement de ce bateau qui est une merveille.

samedi 6 octobre 2007

ALLEZ LES BLEUS

Voilà, 12j d'escale et ça repart ! ne croyez pas que je me désintéresse de la Transat, mais juste à fond niveau boulot. En plus, ce n’est pas le moment de faiblir, quand on apprend que l’un de vos sponsors ne pourra pas faire le chèque annoncé depuis un an, ça fait mal. Je me permets de mentionner cette affaire puisqu’il n’est cité nulle part sur le site. Les désillusions en la matière sont assez fréquentes et si j’ai appris à contenir ma joie avant la réception du précieux billet signé il y a des attitudes qui ne lassent pas d’étonner.Sinon, aucune nouvelle du mât, il me faut maintenant faire avancer le dossier auprès des assurances. Voilà pour TAMAGOSHI. A suivre donc.Comme vous le savez, le départ de la 1ère étape a eu lieu un mardi matin le 18sept vers midi.
Mais c'est vers 8h qu'ils ont quitté le bassin des Chalutiers. Comme des fans de vélo sur les routes de France, nous nous sommes retrouvés au bord de l'écluse avec Thermos et Croissants pour voir partir les petits. Nous, mon équipe du Grand Pavois, et des amis ou familles proches des coureurs. En réalités nous étions peu nombreux. Mais je tenais à ce rdv pour l'avoir vécu en 2005. C'était un dimanche, et il y avait une foule compacte, avec un autre coureur (David Sineau, qui part cette année !) on était passé dire au revoir et ce fut une belle fête.
Ce mardi matin il y avait une ambiance spéciale, comme en 2003, où le départ avait été décalé. Restaient la course, les enjeux, l'envie de partir vite, mais envolés la famille, les amis, la pression.
Du coup, j'ai trouvé les skippers globalement détendus, concentrés, moins émus qu'il y a deux ans. Il faut avouer que la fiesta du WE avec présentation des skippers et patati et patata est généralement un marathon épuisant pour les nerfs. Il fallait les voir dimanche soir après le prologue....pas frais du tout.
Ces conditions ont plutôt souri à Isabelle Joschke qui est partie dans sa bulle et nous a offert un sourire radieux à son passage. Cette matinée au bord de l'écluse nous a tous transporté.
Excellent pour le "team building" vous savez, l'ambiance d'équipe au travail. Car nous enchainions sur le montage d'un stand puis le salon nautique de la Rochelle. Curieusement, même si tout le monde rêvait d'être ailleurs, chacun a mis son énergie au service des objectifs communs. Allez je parle comme un coach d'entreprise, oula oulalala. Faut débrancher là.
Donc Isa grand sourire,
David (348 Bretagne Lapins) "la-pin, la-pin, la-pin" comme dans la pub kiss cool ; ravi du comité d'accueuil
Yann Riou (347 Caméléon) tout fier et serein, se faisant chambrer au passage par son partenaire de badminton qui le regrettait 2 sec plus tard en se disant que ce n'était peut être pas malin vu les enjeux (;-);
Quentin Monégier(628 TA BON) pour lequel toute la tribu familiale avait répondu présent ;

Sam Manuard, 3e tansat 650, imperturbable et d'un calme olympien
Gaël Rétif sur OKOUME (405) mon ancien bateau, je lui crie comme il y a 2 ans à un autre Mistral 650, "ce coup ci tu l'emmènes au bout ? ouaip!"

Ronan Deshayes (424 PCO Technologies) et François Salabert (AREAS Assurances) colocataires à Lorient, en remorque, voiles hissées, qui manquent de se rentrer dedans dans l'écluse, en sont quittes pour une frayeur mais rigolent ensuite de la mésaventure

Laurence Château (Okofen), Véronique Loisel (De l'Espace pour la mer), émues mais tout sourire.

Thibault Reinhart(576) le plus insolite, musique électronique du bord à fond, visiblement tendu, en transe, regard fixé droit devant.

Yves le Blévec (624 Actual Intérim) adepte de la philosophie Gropiron (vous savez ? le champion Olympique de Ski de bosses, un grand sympa, toujours à plaisanter et chambrer ses adversaires pour les déstabiliser) sortant tout seul sous grand voile 1ris, pas besoin de zodiac, à fond dès le départ, na !

Alex Pella, que je n'avais pas vu avant le départ, toujours enthousiaste (ses arrivées sont tjs les plus festives) très réceptif et me gratifiant d'un joyeux salut. Il y a 2 ans son comité de départ nombreux et très espagnol avait enflammé le quai, Olé !
je vous épargne le reste, ils étaient quand même 89, on a fini sans voix à force de s'époumoner, ni café ni croissants.

Allez les bleus donc, ceux qui vont traverser pour la première fois, et ceux qui ce soir vont peut être rentrer dans l'histoire du sport (à défaut de suivre la Transat à la TV on va se rattraper sur le rugby) !