Tamagoshi à Lorient

C'est bel et bien la fin de la l'aventure. Nos petits bateaux sont bien arrivés à Lorient comme prévu le WE dernier et attendent maintenant leur dernier transfert vers leur port d'origine.
Si le retour en cargo représente l'un des postes les plus élevés de notre budget, l'opération a été menée de main de maitre par Serge Viviand, le monsieur logistique missionné par les coureurs sur ce périlleux dossier (surtout au Brésil) Serge, qui a déjà couru la Mini, possède plusieurs cordes à son arc : en ce moment par exemple, il bosse comme moniteur de ski en France !
Je suis passée avant hier vider Tamagoshi et mettre de l'ordre dans le matériel.
Nous viendrons le chercher lundi pour le rapatrier à la Trinité.
Quelle drôle d'impression en cette fin du jour glaciale mais lumineuse sur le port de Lorient. Le sentiment que la boucle était définitivement bouclée. Nous voilà revenu au point de départ, là où normalement tout commence. Lorient, sa rade, ses entraînements, sa Chrono 6.50 et son Open Demi-Clé...
Le bateau mérite un coup de propre mais à part cela tout va bien. Sa carène est toujours aussi lisse. Mais il Faut voir aussi le nombre d'heure passé à poncer cet été.

Bon, ce n'est pas encore tout à fait fini : je dois m'atteler à rédiger l'histoire de notre 2nde étape, avant que tout ceci ne soit plus qu'un vague souvenir enjolivé par les 100 récits que j'ai pu livrer ces derniers jours.

Semaine parisienne

Hello,
nous voilà à Paris pour la grande rencontre annuelle des voileux de France et de Navarre. Le salon Nautique à ouvert ses portes vendredi 4 décembre 2009 porte de Versailles.

Vendredi, journée professionnelle au salon et baptême du bateau "Defi integration" un voilier dont la vocation est d'effectuer un record sur la Route des Epices en embarquant un équipage mixte Equier(e)s valides/handicapés. L'un des initiateurs du projet s'appelle Eric Bellion, il a fait partie de l'aventure de Kifouine (Tour du Monde de 3 ans associant des personnes soufrant d'infirmités moteurs cérébrales) aux côté d'Hervé Olagne et Brice Monegier. De la bonne graine donc !

Samedi, c'était la grande messe des ministes : assemblée générale de la Classe suivie de la remise des prix de la Transat. J'en ai profité pour me lancer dans l'asso et proposer ma candidature au poste d'administratrice. Un vote plus tard, me voilà au "CA", et trésorière. Le boulot a l'air passionnant mais assez prenant (le président Lucas Montagne, qui a été réélu a reçu 4000 mails l'an dernier) On est prévenus !
Remise des prix sympa car ce fut l'occasion de revoir tout le monde, et chaque coureur a été récompensé, mais il manquait "quelque chose". Pas tjs facile de bien doser.
Bon sinon, soirée cool au "pousse au crime" ou plutôt au "pousse toi que j'essaie de rentrer dedans" avec des copains en grande forme (chuuuut pas de noms)

Dimanche, j'ai passé ma journée sur l'ordi pour essayer de monter un film qui avait complètement planté l'autre jour au moment de l'enregistrement sur Windows Media Maker. Horrible !

Lundi : présentation dudit film totalement remanié en version courte... au collège Montalembert de NOgent sur Marne qui m'avait soutenu et suivi sur la course. Accueil très sympa dès le déjeuner jusqu'au soir puisqu'après la présentation aux enfants ce fut le tour des parents. Merci à Christian Tronquoy le dynamique prof de gym qui avait tout organisé.

La façade de l'école décorée par les élèves avec une reproduction de la voile de Tamagoshi en bâche et grey tape, de sacrés débrouillards !

Voici la suite du programme :
mardi 8 décembre 18h-19h30 interview sur radio Courtoisie à l'invitation de la Fondation Jérôme Lejeune. En compagnie d'Hervé nous raconterons aux auditeurs notre aventure parallèle, moi en mini-transat, et Hervé sur le voilier accompagnateur Podorange qui accueillait à son bord 2 équipiers handicapés. Pour revoir les films de cette aventure, voir le site www.mer-solidaire.com

mercredi 9 décembre
déjeuner à la Fondation Lejeune.
puis, à partir de 20h soirée Tamagoshi au bistro Terrasse 17, 17 rue des Batignolles dans le 17e amis de Tamagoshi, vous êtes les bienvenus !

vendredi 11 décembre 12h-13h interview sur la Radio de la mer qui émet sur le littoral entre Dunkerque et La Rochelle.

Entre les trous de cet emploi du temps, je passerai au salon rencontrer partenaires et fournisseurs.


Et puis voici des news de Tamagoshi : il navigue actuellement sur un cargo entre le Brésil et Lorient, ETA vers le 11 déc puis il rejoindra le chantier AMCO où son bienveillant patron Thierry Fagnent a bien voulu l'accueillir, en attendant de lui trouver un autre skipper dévoué et passionné !

Retour en France

De retour en Bretagne depuis maintenant une semaine, nous essayons de faire face à un gros rhume qui s'incruste et dure un peu trop longtemps et nous laisse KO. A moins que ce ne soit le changement de rythme qui s'impose à nous. Avec Sandrine (Bertho, qui a couru aussi la Transat) on se dit que ces jours de flottement sont surement nécessaires pour se remettre dans un nouveau bain.
Donc mes projets de récits, films etc ont pris un peu de retard.
Mais je dois terminer tout cela avant début décembre pour présenter l'aventure de la Transat 6.50 à des enfants de collèges, lycées ou primaires.
Alors au boulot.
Tamagoshi rentre vers le 10 décembre à Lorient, son taxi arrive vers le 25nov à Salvador (Cargo de Ligne régulière) et zou, traversée en sens inverse pour rentrer à la Trinité où je lui ai trouvé un endroit sympa où résider.

ARRIVEE !!

Bonjour à tous,
comme vous avez pu le suivre sur le site www.transat650.org je suis arrivée vendredi soir à Bahia à l'heure de l'apéritif au terme d'une étape qui ne s'est pas du tout déroulé comme prévu...
mais heureuse d'avoir bouclé la course, dans les temps, un paramètre non négligeable pour consoler ma déception sur le plan sportif...
bon, dpuis mon arrivée, je n'ai pas trop de répit, car nous devons préparer le bateau pour l'embarquement sur le cargo qui le ramène en France : dématage et empaquetage de tout ce qui dépasse. Une motivation : nous partons avec Hervé pour 4 jours dans une Ile pour tenter l'expérience de vraies vacances à ne RIEN faire !
Je vous promets le récit de l'aventure à mon retour.
Nous rentrons le 8 novembre en France affronter l'automne.
Alors à très bientôt pour plus de nouvelles.

Merci à tous ceux qui ont suivi les aventures de Tamagoshi : elles se terminent, malgré les avatars, embuches, et autres galères, par une très belle arrivée à Salvador, et ça vaut tous les sacrifices.

ps : à part les équipements défaillants, Tamagoshi se porte à merveille ! Une vraie satisfaction.

Et ça repart pour une transat

... au près !
départ demain à 14h02 heure locale pour 2/3 jours de navigation au près !
Mais où sont les Alizés, plus loin : il va falloir aller vite et traverser quelques embuches avant de retrouver une météo "normale" pour la saison et la région.
Mais le moral est bon et nous avons tous hate de repartir.
Aujourd'hui, fébrilité dans l'air et agitation dans la salle des computers.
De mon côté j'attends des news des amis qui cherchent pour moi une porte d'entrée vers le Brésil.
Ca gamberge dur.

Voilà, bonne Transat à tous et à très bientôt
bises
Caro 439

Comme un air de Brésil

Que font les ministes quand ils ne naviguent pas ?
bon je vous passe les détails croustillants et plus ou moins honorables. Longues soirees et courtes nuits sont maintenant dépassées.
Sur le plan sportif, l'heure est à la dépense et à la musculature des mollets : les excursions en montagne se succèdent et permettent de découvrir les charmes de l'Ile et ses pics vertigineux (1862m)
Et et et idmanche, pour conclure la semaine ... futebooooooool on the beach, un peu comme de l'autre côté.
Les équipes se sont constituées des petites communautés composant notre flotte international et interrégionales : bretons du Sud Morbihan, 'sudistes', glaouches (Sud Aff, Australie, Angleterre, Neo Zed), les filles parmi lesquelles une Izabel Pimentel soucieuse de défendre l'honneur de son Brazil, etc.
Bref, un tournoi haut en couleur et brillamment remportant par le Sud MOrbihan, avec Toto Ryant, Rémi Aubrun, Pic, Julien (le voilier d'All Purpose en mission spéciale à Madère) et moi-même.
de quoi se changer les idées tandis que nous entamons le compte à rebours du 2e départ, le grand départ de la grande étape.
les visages se tendent un peu et les cartes marines ou météo ressortent fébrilement.

de mon côté, j'ai encore quelques détails à régler sur le bateau mais tout sera fini ce soir.
j'ai commencé l'analyse du parcours ...

UNE PREMIERE ETAPE DE MONTAGNE

photo Yann Riou

Photo Christian Mautalun

Voilà, 3 jours après l'arrivée, j'attéris doucement à Madères encore un peu animée de l'adrénaline développée ces derniers jours. Cela donne concrètement une certaine euphorie, des soirées animées, des récits enflammés et quelques regrets égrenés dans la conversation.

Dimanche 13 septembre 10h, je suis à 2 doigts de craquer émotionnelle. La petite équipe qui m'entoure a compris et Alex, préparateur de Tamagoshi pour cette dernière semaine, garde difficilement son calme. Mais je retourne vite à la réalité en réalisant que j'ai failli rater l'heure limite d'émargement (signature obligatoire du registre de départ en course)
Départ du ponton extraordinaire, sous les acclamations de la foule que je salue telle une rock star, tractés par le zod de Julian et Aymeric, les adorables rochelais qui m'ont tant aidé pour améliorer les travaux sur le bateau (agrandissement de la descente, réalisation d'une nouvelle trape et d'une casquette de protection)
Nous voilà tous les 84 lâchés sur l'eau en solitaire dans l'arène du perthuis breton, en attente du signal de départ.
Grand soleil mais vent instable et relativement fort. J'assure le coup en prenant 2 ris dans la grand voile. Dommage pour les auto collants de "Soufflez dans mes voiles" mais bon...
Sécurité avant tout ! La vedette Inter Ile m'accompagne en hurlant "Caroline" et des mots d'encouragement, c'est génial, j'ai le temps d'apercevoir les visages, connus ou non plein d'enthousiasme.
Top départ, je suis un peu en retrait mais pas si mal placée. Mais les 2 ris dans la voile pénalisent un peu ma vitesse et le cap. Ce n'est pas le plus grave. La bouée de dégagement se profile devant l'étrave et je m'étonne un peu de voir d'autres concurrents continuer leur route vers la côte mais bon. Voilà c'est passé, quel spi envoyer maintenant ? petite hésitation. Puis j'entends le comité de course très clairement annoncer qu'ils n'ont encore vu personne passer la bouée de dégagement.
Gloups fatale erreur de bouée ! La moitié de la flotte doit ranger le spi reborder les voiles et retourner à la cote pour réparer la bêtise.
Pas bon ça, compte tenu des conditions.
Bon c'est pas grave je répare vite fait, mais le vent est tombé un peu et j'attaque la course complètement sous toilée avec mon spi arisé.
Je renvois vite de la toile mais la suite va s'avérer une délicate gestion du vent, des vagues et du stress.
Pendant 3 jours, le jeu consiste à ménager la chèvre, le choux, la crémière et le beurre et... le bateau.
Première nuit de course, tout s'est bien passé jusque là, j'ai renvoyé puis réduis progressivement de la toile. Mais je commets une erreur de débutante sur l'affalage de mon Code 5 (le plus petit spi) qui me coute beaucoup de temps et surtout de l'énergie. toute la fatigue accumulée avant le départ me retombe dessus d'un coup...
le lendemain, la course poursuite continue je suis 21e en proto et derrière pas mal (trop!) de bateaux de série.
2e nuit de course assez mitigée, j'ai décidément du mal à trouver mon rythme de sommeil, repos et alimentation. On est un peu sur la corde raide, pas évident de se détendre et de gérer entre les surfs sous spi (les vitesses atteignent en permanence 10/12 nds avec des pointes à 15) et l'absolu nécessité de préserver le matériel, en particulier dans une mer pouvant provoquer des arrêts 'buffets' fatals pour le mât, ou le bout dehors et les voiles.
Mardi : Nous arrivons au délicat passage de la pointe espagnole. Curieusement, le vent est moins fort qu'annoncé sur la zone et je suis même obligée d'empanner pour retrouver plus de pression. Mais le grand spi n'est plus ressorti depuis le départ et le jeu consiste à balancer entre le Medium (70m²) le ris dans le spi (55m²) et le code 5 (38m²
Pour autant, je passe la 3e nuit sous 2 ris et solent, dans une mer assez mauvaise et 30 nds. J'ai entendu à la VHF les copains en proto devant qui gèrent leur course comme la mienne.
Avant la tombée de la nuit, j'aperçois dans les lueurs du soir et de la mer qui bouillonne un bateau à sec de toile, c'est Amaury François sur Groupe Qualité un pogo 2. Voiles ferlées, attitude stoïque, l'air en pleine reflexion je lui crie ma question "que t'arrive-t-il ? " il me brandit l'un de ses safrans arraché ! Et me fais signe de continuer, tout va bien à bord. Je compatis sincèrement à son malheur....
A cette occasion, je m'aperçois que la VHF a cessé de fonctionner ce soir là et je continuerai ma route sans plus voir ni entendre de bateau avant le dimanche de l'arrivée. Comme quoi, il faut être sûr de supporter la solitude car la course au contact des premiers jours s'est vite transformée en traversée du désert.
Pas trop de problème pour moi, j'ai quand même des contacts avec l'extérieur grace à ma radio BLU grandes ondes qui me permet de recevoir les bulletins météos envoyés par la direction de course et les classements des concurrents (via une indication de distance au but)
C'est ainsi que j'apprends ma belle remontée au classement, jusqu'à la 13e place qui s'explique par un choix de route au plus près de l'orthodromie. Tout droit, tout direct comme on a dit avec Seb. Mais la suite va s'avérer plus délicate.

Jeudi, une super matinée de surfs, puis le vent rentre au Nord Ouest, je me retrouve à une allure un peu serrée sur la route. C'est un peu la résurrection, l'impression de souffler un peu... je m'offre un bon repas à base de vraie viande et purée, une douche afin de vider mes bidons en pensant l'arrivée proche.
Mais le vent mollit petit à petit, et mon calvaire ne fait que commencer à ce stade.
Pendant 2 jours, la molle, la pétole, le marasme, envahit le plan d'eau et il faut de battre pour la moindre risée, faire des tours sur soit même, envoyer et affaler les voiles, c'est usant. Le plus dur c'est d'entendre les classements et la perte de toute mon avance. J'ai pu analyser le tracé et il s'avère que nous étions les plus à l'Ouest de la flotte. et le paquet a "fait la cuillère" par l'Est, bénéficiant, malgré des conditions également bien mollassonnes, d'un pouillème de noeuds supplémentaires. L'anticyclone des Açores étendaient ses tentacules jusque dans notre zone de navigation et j'ai surement sous estimé son déplacement.
Cruelle désillusion lorsque je me réveille dimanche matin entourée par les spis de mes poursuivants !!!
Le vent se maintient jusqu'au soir, et dimanche est aussi le jour de mon arrivée à Funchal. C'est une belle sensation d'apercevoir la terre dès le matin. Arrivée vers minuit je peux enfin souffler et savourer la joie, malgré ma petite déception de ces jours sans vent. C'est le jeu !
Une fois franchie la ligne, c'est la délivrance, et l'on retrouve tous les amis dont les arrivées se sont étalées dans la journée.
RDV au seul bistrot ouvert pour refaire le match et savourer les yeux luisant de bonheur notre belle course sous haute tension. NOUS Y SOMMES, NOUS l'AVONS FAIT !
Le premier proto, skippé par Bertrand Delesne, ayant lui franchit la ligne la veille à midi, il prend une sérieuse option sur le classement final ainsi que les 5 premiers. Ensuite les écarts se creusent les places vont être difficiles à gagner. Entre la 10e et 20e place, tout reste possible car les écarts peuvent se compenser lors de la 2e étape, beaucoup plus longue et génératrice de retards exponentiels.
Côté matériel , j'ai perdu pas mal de bricoles 2 : bailles à spi, la VHF à changer, chandelier arraché etc. ce qui va me couter encore un sacré budget....
Bilan bricolage en mer, je suis passée près de la correctionnelle deux fois, l'une pour une histoire de support de pilote cassé (bricolage en plusieurs tome mais finalement bien efficace) l'autre en rattrapant in extremis mon axe de bôme dévissé. Ce qui aurait été compliqué à vivre le cas échéant.
Mais tout ceci n'est rien à côté des récits entendus à l'arrivée : puits de quille arraché, rails de mât décollés, voiles déchirées, bout dehors cassés en 3 morceaux.

Lucky me :-)

Voilà, pour le moment, nous profitons tous de l'escale, les lessives sont faites, les job lists aussi car il fallait lancer les travaux rapidement et se faire rapatrier du matériel de France. Mais nous profitons bien des soirées. Et ce WE, à nous les montagnes de Funchal !!!
Départ de la seconde étape le 3 octobre. Cela nous laisse du temps.

Podorange est arrivé lendemain de la mienne, et ce fut des retrouvailles émouvantes avec Hervé et son équipage haut en couleur. Gilles et Max, les 2 amis handicapés embarqués ont super bien vécu et apprécié leur traversée.

A bientôt pour d'autres nouvelles.

FUNCHAL !

Bonjour à tous,
Tamagoshi "Fondation Jérôme Lejeune" est bien arrivé à Funchal, au terme de la première étape de la Mini Transat. Arrivée en 20e position dimanche vers minuit.
Son skipper prépare le récit de la course.
A venir très vite.

Caroline est actuellement en 14 ème position à moins de 200 milles de Madère !!

Si vous avez des images de son départ ou de sa préparation à partager avec tous ceux qui soutiennent Caroline envoyez les à : stephgaspari@yahoo.fr

Caroline 5 min avant de quitter les pontons de la Rochelle...

Stéphanie, Caro et Alex : préparateurs et skipper 2 jours avant le grand départ

LA ROCHELLE 2nd et dernière !

Depuis jeudi 3 septembre, 84 minis ont pris possession de leur emplacement dans le bassin des chalutiers de la Rochelle.
Tamagoshi se situe en bout de ponton central, idéalement placé pour accueillir les visiteurs, et surtout l'étalement de tout le matos contenu à l'intérieur de ce tout petit habitable.
6,50m certes mais utiles.
Les gros travaux sont terminés à bord et l'enduit presque rangé dans la camionnette. Il en reste encore à poser sur ma jolie casquette, réalisée par Julian Hélène et les bonnes volontés sur CRAIN.
la casquette c'est une sorte de" hauvent" qui protège la descente (porte d'entrée) de nos bateaux.
On a tout revu pour plus de confort, de plaisir et moins de bleus sur les fesses.
Depuis 4 jours, c'est la quasicanicule sur le port de la Rochelle et la fournaise ambiante y compris dans nos habitacles en carbone laisse présager l'ambiance sauna qui nous attend à l'équateur.
J'ai hâte de prendre enfin de le temps de faire mon sac, et les petites courses, celles qui te font enfin comprendre par les menus détails que le rêve de Mini devient réalité. Heureusement, Alex, gaspésien de la Belle Province égaré volontaire en Charente Maritime m'aide à finaliser la préparation.
Entretemps, j'ai commencé l'étude du parcours sous la direction experte de Sébastien Magnen double vainqueur du parcours qui m'a donné un cours météo avant le départ et veille au suivi météo depuis l'Argentine où il navigue désormais. Voir son site là

Voilà, ces derniers jours offrent un tourbillon d'activités. Par ex aujourd'hui, j'ai fait des courses en sillonnant tous les magasins d'accastillage de la Rochelle pour trouver un tube de sica blanc, bricolé une prise électrique, attrapé le technicien NKE pour une vérif, signé mon contrat pour le rapatriement du bateau entre 2 interview dont une pour Libération, sur le "qu'est ce qui vous pousse à partir" collé un autocollant sur le voile tout en passant 4 coups de fils, refait des listes,participé à une skype conférence et réussi à sortir 1h30 en dehors du bassin pour une dernière vérif et des jolies photos. Le tout dans la fournaise, je suis vannée !
Me voilà maintenant sous la clim d'un fastfood, je sais ce n'est pas glorieux mais ça rafraichi avant d'aller au lit.

A bientôt pour d'autres impressions du bord.

La ber des bers

De passage à la Trinité ce WE pour prendre en charge le dossier "ber" vous savez, ce support en acier, alu ou autre métal permettant de soutenir les coques des bateaux qui ne vont pas sur l'eau, mais sur le terre plein (le parking quoi) du port.
Quoique, il y a des bateaux qui vont sur l'eau sur ber aussi. Par exemple, tous nos petits mini seront rapatriés du Brésil sur leur ber mais dans un cargo qui tel un télésiège de la mer remonte les ministes ivres d'Alizés et de glisse, vers le froid et le brouillard d'un hiver en métropole.
Bon, plus concrètement, j'ai les mains plein de rouilles et un peu mal au dos. Mais nous avons chargé 3 bers démontés embriqués les uns dans les autres sur une remorque plateau qui rejoindra bientôt la Rochelle. Les ber des 236,291 et 439 (les bateaux de Sandrine Bertho, Sébastien Stéphant et Tamagoshi) seront chargés dans un conteneur à destination de Bahia où ils attendront patiemment notre arrivé dans un hangar.
Beau boulot d'équipe en tout cas, et un grand merci au team Actual pour la remorque.

POurquoi ne pas rentrer par la mer ? Parce que le chemin le plus favorable est plus long. L'idéal c'est de rejoindre les Antilles puis de traverser via les Açores à la bonne saison (Printemps)
En gros, il faut avoir un peu de temps. Et ne pas devoir vendre son bateau trop rapidement. Accepter qu'il vieillisse un peu plus vite. Ou alors laisser son bateau et effectuer le retour en plusieurs étapes comme le fit Bernard Morin sur son coco "Jogging INternational" en 2003, d'où il en tira le second tôme de l'"Atlantique en Père Peinard"

Le rapatriement en cargo permet de récupérer son voilier en décembre, parfait pour celui souhaite préparer la saison 2010.
Mais il y a un Hic : le prix, 5500€

il parait que lorsque la mini transat voguait vers les Antilles, certains concurrents restaient là bas plusieurs mois pour profiter des îles, voire, mais je n'ai pas pu vérifier, épris d'émotions fortes, traversaient vers le grand Pacifique...Ca fait rêver ! Et au pire, le rapatriement des Antilles étaient 2 fois moins cher.
Mais bon, je vous parle d'une temps ....

NAV dans les Pertuis

Plus que 25 jours avant la Transat, faut que j'arrête de regarder l'horloge, enfin non, c'est le moment de la regarder pour minuter son organisation.
La bonne nouvelle c'est qu'après 2 semaines de bricolages divers et variés où nous avons refait une jolie trappe de descente à Tamagoshi grace à l'ami Julian, nous avons repris les entraînements sur l'eaau !
Quel bonheur de profiter des conditions parfaites, lundi 23 nds pour essayer le ris dans le spi et hier 12 nds pour le petit gennak.
Aujourd'hui, nouvelle nav au programme en compagnie de Florent, équipier de Podorange, avant d'installer panneaux et piles à combustible pour une nav de 3 jours prévue bientôt.

L'opération Soufflez dans mes voiles marche à plein, je reçois plein de soufles tous les jours et des photos toutes plus belles les unes que les autres.
Il me manque encore le budget pour régler le retour en Cargo de Tamagoshi et une voile toute neuve.

LA ROCHELLE, 1ère

Bon, nous voilà à la Rochelle avec Tamagoshi.
Après 2 semaines très intenses, nous avons réussi à quitter le nid. Départ de la Trinité vers 7h du mat, arrivée à 6h le lendemain au terme d'un charmant petit convoyage, tout au portant.
Essai du Code 5, un régal, et des 2 pilotes qui zippent zippent gaiement.
Que du bonheur donc.
Pas d'autres ronds dans l'eau contrairement à mes ambitions de départ, car j'étais assez pressée de rejoindre la Rochelle, Hervé, les affa mar pour une visite médicale et... prendre un peu de repos.
On verra cela dans une semaine. Lorsque Tamagoshi aura reçu sa nouvelle casquette et capot de descente. et puis ses nouvelles batteries, la GV corrigée, son petit gennak.
Vous l'aurez compris, encore une semaine de bricolage et les navigations vont reprendre, cette fois ci en configuration définitive.
J'entre dans la phase de préparation 100% tournée vers le bateau et le skipper, étant quasiment libérée de mon travail.

A très bientôt

Dernière remise à l'eau....

....avant le Grand Départ.

Samedi matin, 8h30 au terme d'une semaine particulièrement éprouvante, Tamagoshi s'est jeté à l'eau pour la dernière fois avant le départ de la Transat 6.50, sauf incident de dernière minute.
Il y a 6 ans, participant à ma première Transat 6.50 j'avais remis à l'eau mon Mistral 6.50 Okoumé à 2 jours de mon départ pour la Rochelle, dans les 2 semaines seulement précédent le départ.
Cette fois-ci, Tamagoshi aura l'heureux avantage de naviguer jusqu'au dernier moment, pour des entrainements et mises au point nécessaires notamment l'essai de nouvelles voiles et pilotes automatiques.
Les détails à vérifier sont encore nombreux, mais cela me rassure de savoir qu'on les réglera à l'eau.
Ca va glisser : ces derniers jours, nous avons refait une belle carène au bateau, en décapant l'antifouling et en ponçant soignement le primaire époxy assez inégal par endroit. Certains enduits mal vieillis avait aussi laissé une surface un peu cabossée, plutôt indigne d'un bateau de course.
Nouveaux balcons arrières, nouveaux outriggers, carénage de quille réparé, essai de modification de profil des safrans. Voilà pour les travaux que l'on a pu mener à bien grâce à l'aide précieuse du chantier AMCO à Locmariquer. Suite à une discussion avec l'architecte de Tamagoshi (Brett Bakewell-White) nous avons décidé de laisser dans le bulble les kilos superflus qu'il serait théoriquement possible d'enlever grâce au mât carbone, mais au détriment de la puissance.

Pendant ce temps là, l'opération ""Soufflez dans mes Voiles annonce un beau succès : plus de 111 photos déjà réservées. Il reste encore 199 places.
Surtout, n'oubliez pas de joindre votre photo de vous en train de soufflez dans les voiles à votre contribution. C'est très important aussi pour la réussite de cette opération.

Saisie ta chance

On ne le dira jamais assez, décidez de "faire une mini" c'est comme rentrer en religion, le temps d'au moins 2 années, voire souvent beaucoup plus. Sans parler du syndrome post mini dont nous reparlerons.
Un vrai sacerdoce.
Et plus le temps passe et la ligne de départ se rapproche, plus ton attention converge vers ce but ultime : prendre le départ de la fameuse transat 6.50
Alors, exit les velléités de vie sociale, de Week end en amoureux, de soirée peinard au ciné, de festival de musique du monde... toutes les heures se mettent à défiler et chaque minute doit te permettre de rayer une ligne sur la job list qui malgré tous tes efforts s'allonge perfidement, à mesure qu'on rentre dans les détails d'une préparation consciencieuse.
Toi qui liras ces lignes, soit juste bien conscient que le Père supérieur ne plaisante pas avec la jauge, que ta famille devra te partager avec ce rêve envahissant, que tes conversations ne tourneront bientôt plus qu'autour d'économie de poids (pas de Weight Watcher hein !) d'économie tout court, d'appendice, de prendre de l'hydraulique ou de l'électrique, des panneaux solaires ou une pile à combustible. Que tes rêves t'emmèneront surfer dans les Alizés que tu ne connais peut etre pas encore, mais que brutalement tu te reveilleras vers 4h du mat en te demandant : "c'est bien joli mais comment je vais financer tout ça ???"

En fouillant dans quelques vieux papiers de mes débuts en mini transat, j'ai retrouvé une citation de René Char, que m'avait dédicacé un concurrent journaliste :
"Sers ton bonheur, Saisie ta chance, va vers ton risque, à te regarder ils s'habitueront'

Voilà, c'est la dernière ligne droite de l'été. Tamagoshi se fait caresser la carène par des cales de papiers à poncer depuis une semaine. Environ 40h de boulot sous l'oeil expert de Thierry Fagnent du chantier AMCO qui prend toujours des chemins détournés pour te montrer que c'est pas gagné (exemple après 20h de ponçage et le première couche de primaire epoxy : ah ouai, et t'étais contente de toi là ?)
Merci à Hervé et Florent pour leur aide vraiment précieuse. Tout en ponçant la carène, ils ont pu de se faire une jolie carrure d'athlète, de là à me remercier...

remise à l'eau prévue jeudi 23 juillet pour une batterie de tests et d'entrainements.

Lancement du site www.carolinevieille.com

Grâce à notre partenaire MIURA CONSEILS, créateur de sites internet, nous avons le grand plaisir de vous annoncer le lancement du site internet www.carolinevieille.com

Bien sûr ce blog restera actif car c'est la meilleure façon de pouvoir dialoguer avec mes chers lecteurs.

Mais vous pourrez découvrir l'opération SOUFFLEZ DANS MES VOILES : le principe est simple : vous embarquez à mes côtés à l'occasion de la Transat en m'envoyant votre photo !
Toutes les photos seront collées dans mes voiles. Participation à partir de 25€.

Il est possible de régler en ligne ou de m'envoyer votre règlement :
Seanergie Services
2 impasse des tuileries
56470 la trinité sur mer

pour la photo : seanergie@wanadoo.fr

Voilà, faite circuler l'info ,et merci à tous !

Au coeur des Ténèbres

Nous y sommes donc allés, tourner autour du Phare du Fastnet, le cœur un peu serré au début par la pression d'un départ de flotte, des perspectives météo mitigées et le soucis de bien faire.
Après un prologue dans du vent très mou, abandonné pour cause de réparation à effectuer sur une voile, nous avons quitté Douarnenez dimanche 14 juin à midi, par une brise évanescente.
Départ au vent de la flotte, et direction le fond de la baie ou nous avons aperçu le commencement d'une petite brise. Toujours agréable de se trouver en tête de flotte !
Sortie de la baie happés par des protos accrocheurs et une brise qui s'installe. A l'arrivée dans le Chenal du Four, il faut se creuser la tête pour trouver du courant le plus favorable possible.
Le courant de 3 à 4 noeuds fait l'effet d'un tapis roulant.
Sortie du Four, le vent tombe, le courant demeure un peu. Aller à l'Ouest ? là ou le vent est annoncé ou continuer au Nord avec du courant favorable ? On hésite entre les 2. Là ça se joue à un pouillème de rien du tout : Kickers et Cultisol s'évadent dans une risée tandis qu'on passe la nuit à essayer de gagner 1 mille.
Au petit matin, on frôle dans le paquet de tête mais je commets une petite erreur d'appréciation sur le passage d'une bouée qui coute cher. Désormais, c'est une course poursuite, la flotte file en route directe vers WOlf Rock (pointe sud ouest de l'Angleterre) dans un vent d'Ouest à 16-17 noeuds.
Nous embrayons le train mais la casse brutale d'un bras de tangon suivi de l'outrigger qui sert à tenir le tangon freine directement nos ambitions. Plus possible de mettre notre gennaker (voile plate pour le travers), au demeurant trop grand. LEs nouvelles voiles doivent arriver après le Fastnet, dommage ! Bon on décide de continuer malgré tout, histoire de continuer à casser ce qu'il y a à casser AVANT la Transat. Après WOlf Rock, deuxième nuit en mer, en direction du Fastnet. La Mer d'Irlande nous accueille en douceur, et nous navigons au près tranquillement.
Ca ne va pas durer mais nous le savons bien : la dépression annoncée vient à notre rencontre, à moins que ce ne soit l'inverse et dans la soirée, le vent a adonné, les gennak sont ressortis (sauf le notre!) et le vent monté. 20, 25 noeuds. Puis 25 noeuds établis avec rafales à 28.
Les gennak sont rentrés et nous avionnons littéralement sur les 2 dernières heures sous la pluie et les gerbes d'eau. Sauvage !
Petite question lancinante dans ma tête humide : et ce virement au Fastnet ??? Virer de bord en proto n'a rien d'une sinécure. En ligne droite, ça va, on a ramené la tête de quille à fond, matossé à l'intérieur tout le barda au vent, et c'est la fête. Mais dès qu'il faut virer, on doit anticiper le déplacement des poids et c'est la que la manœuvre devient délicate. POusser la barre n'est rien, il faut encore que le bateau ne soit pas complètement gité, dérape et refuse de virer de bord. Caractériel le proto on vous dit. La manœuvre qui rate s'appelle un MANQUE A VIRER. Et c'est très pénible.
Il faut alors reborder son solent, reprendre de la vitesse et tenter sa chance.
Bref nous arrivons au Fastnet avec une petite appréhension. La nuit noire s'éclaire du halo du phare, dont les contours du rocher se perdent dans les ténèbres. Les vagues balayent le pont.
NOus restons un peu surtoilés pour garder de la puissance. C'est rock'n roll. le Phare est maintenant dépassé. Temps de virer ? Aller on on y va. Ca vire ! Mais en sortie de virement, l'écoute se prend dans le bas étai et l'on se met à déraper à vive allure. Le phare qui était déjà loin se rapproche. "Hervéééééééé, ça passe avec le phare ou bien ??????" Ca parait surréaliste quand on y pense. Hervé découvre la folie d'une course mini, les ambiances sous marins, les manoeuvres en équilibre instable, et et et, ces choix toujours à la limite du raisonnable.
L'écoute est reprise, le phare est passé, on continue !
On envoit un bord dans l'Est en se disant que la suite nous donnera raison (passage du vent au Nord ouest en mollissant) et qu'il sera toujours mieux d'arriver par le Nord. Un peu trop dans l'Est au demeurant. Mais les conditions météo sur zone ne s'améliorent pas, 30 noeuds établis maintenant, il faut changer les voiles d'avant, voir la GV dont une latte s'est envolée.
3e nuit en mer. Balayée par une vague de coté je tombe dans le bateau, entrainant la barre. Le stick se coince, casse, et nous avons viré, et là c'est encore pire que le manque à virer car on n'a rien préparé. La quille se trouve du mauvais coté, le solent à contre, les écoutes mal passées.
il faut au moins 5 longues minutes pour se remettre dans le bon sens et 5 autres pour s'en remettre.

En fin de matinée, le vent se calme et brutalement vire à l'Ouest, étonnant ! La mer demeure hâchée et vraiment mauvaise pour nos bateaux qui se lève dans les vagues et retombent brutalement à plat dans le creux de la suivante. Pas bon du tout ! Mais Tamagoshi a les reins solides. Tentative pour renvoyer le spi .Echec, départ à l'abattée.
On se calme un peu. et le vent aussi et la mer enfin. Il est temps de renvoyer une voile de portant. Nous bricolons un peu et le grand spi peut enfin porter !
4e nuit en mer, on sèche et reposons nos yeux pleins de sels.
Arrivée en Mer d'Iroise le 5e jour, nous affalerons nos spis sur la ligne d'arrivée au terme d'un finish sans grande émulation si ce n'est de réduire l'écart avec les premiers arrivés à 14h. Dernier coucher de soleil en mer, on arrivé !
Finalement, 2 protos n'ayant pas respecté les marques de parcours et quelques abandons plus tard, nous terminerons officiellement 21e.
En tête de flotte la bataille a afait rage entre Kickers et 9 autres prots arrivés en 30 minutes.
Kiclers s'incline devant Cultisol pour ....98 secondes. Incroyable !!!
On est à la fois déçus et super heureux pour l'ami PIC, le skipper de Kickers (le mythique n°198, ex. KAren LIquid) une vraie figure et belle personalité de notre petite communauté ministe. Bien contente de le savoir embarqué sur la Transat 6.50 pour animer la flotte, que ce soit à la VHF ou à terre.
Le WE s'est terminé avec 2 belles soirées de fêtes animées par Pic, sa smala et ses potes des Glénans, institution myhtique où il a glané de très belles amitiés, pour y avoir passé pas moins de 10 ans en tant que responsable du centre.

Et voilà, profitant d'un Noroît encourageant nous avons quitté la soirée de remise des prix, pourtant bien animé pour sauter dans Tamagoshi qui nous ramenait en une petite vingtaine d'heure à la Trinité, sous le soleil d'été. Comme dans un rêve.

Et maintenant, place au repos, ça tire un peu ! au bricolage, et au boulot aussi car les affaires reprennent.

MINI FASTNET et exclusivité

Bonsoir de Douarnenez,
entre 2 consultations fébriles des cartes météo, nous voici à Douarnenez pour prendre le départ du Mini Fastnet.

Pour suivre la course, je vous recommande le site du Winches Club
des balises nous positionnerons tout au long de la course, de quoi vous refaire le Vendée Globe virtuel ou presque.
Le parcours : Douarnez, chenal du Four, Wolfrock (pointe de la Cornouaille), Fastnet (le mythique phare du Fastnet), et retour sur Douarnenez en laissant Ouessant à gauche.

Le plateau s'avère très relevé avec plein d'anciens vainqueurs de courses mini des superbes bateaux et des petis voiliers très très affutés.

Cet am, nous avons couru le prologue, avec un vent oscillant entre 0 et 10 noeuds, mais nous dû abandonner pour des raisons de voiles un peu plus grande que prévu... pas grave mais pas le temps d'effectuer les modifications.
Embêtant mais Sylvain POntu du Magasin Demi Clé nous sort de ce mauvais pas pour la course.
Prologue couru en compagnie du très sympathique Stéphane Siohan de Navicom, qui habite Douarnenez.

Demain nous partons pour 5 jours de mer. Objectif : naviguer bien et dans la première partie du classement. Equipier : Hervé Olagne. Lui qui a parcouru le monde, il effectuera son baptême du feu en mer d'Irlande...

Enfin, pour les fidèles de ce blog, je vous annonce en exclusivité le lancement du site internet carolinevieille.com
qui sera lancé en force dès mon retour du Mini Fastnet.

Vous y découvrirez l'opération "Soufflez dans mes voiles" : à partir de 25, vous me transmettez votre photo qui sera affichée dans mes voiles et vous aidez ainsi Tamagoshi à traverser l'Atlantique

QUALIFIEE !

De retour de Douarnenez avec quelques heures de sommeil en retard...
Le Trophée MAP s'est bien passé, mais a la course fut très exigeante. Peu de vent, tournant dans tous les sens, toute la garde robe à exposer, du près du portant de la molle du vent (entre 0,2 et 28 noeuds)
Bref du sport !
Après une sortie catastrophique de la baie de Douarnenez alors que les premiers avaient déjà pris un wagon d'avance, nous avons lutté pour revenir dans le peloton de tête. Cette phase n'avait rien d'évident, les premiers s'enfuyaient dans un couloir de vent à la côte tandis que d'autres infortunés restaient tankés en baie à attendre un thermique qui jamais ne vint.
Oeuvrant minute par minute et heure par heure, nous sommes revenu au matin du dernier jour en 11e position. Pas si mal puisque mon objectif était d'atteindre les 10.
Malheureusement les derniers bords au reaching/portant ont été un peu fatals à Tamagoshi rattrapé par 5 concurrents alors que le vent montait fort. Un peu fébrile sur la fin quant à la navigation au contact, la voile qu'on m'avait prêté (Merci RONAN) et mon gréement qui bouge encore beaucoup.
Mais l'objectif majeur est atteint : cette course valide définitivement ma participation à la Transat 6.50

RDV à suivre pour le Mini Fastnet qui part dimanche de Douarnenez à Destination du Fastnet.

Douarnenez

Qu'est qu'il y a à la télé ce soir ?

Après un convoyage idyllique entre Lorient et Douarnenez avec Hervé, qui fait ses gammes sur le bateau en vue du Mini Fastnet, nous avons passé un dimanche à faire des tests de redressement dans le bassin de Tréboul sous l'oeil attentif du jaugeur de la Classe mini Joël Gathé.
Pourqoi des nouveaux tests ? Parce que Tamagoshi porte un nouveau mât, et qu'il faut repasser les tests de stabilité.
J'ai passé une bonne partie de la journée à raboter les cales de butée de quille en bois exotique assez dur,..., à coup de ciseaux à bois et disqueuse. Résultat, le bateau emplie de poussière comme mes narines, le puit de quille plein de copeaux de bois, et quasiment 2° de gagné au test des petits angles.
Le test consiste à vider complètement le bateau à l'exception des batteries et du radeau. A penduler au maximum la quille, et à jauger avec un niveau à bulle électronique de la gîte occasionnée. Plus de 10° vous avez perdu le jaugeur vous pose des scellés, moins de 10° aussi, mais c'est plus pour vous. Bref, grâce à ce petit coup de rabot,Tamagoshi devrait s'en porter mille fois mieux ;-) plus puissant, plus beau, plus plus plus.
Ca valait le coup d'attraper des coups de soleil ! A force de rentrer et sortir du bateau, et d'ignorer l'astre vigoureux même dans le Finistère, j'en ai attrapé quelques uns.

Retour à Douarn' demain pour peaufiner la préparation et passer le contrôle sécu.
Départ jeudi 4 juin. Oulaalala les choses sérieuses arrivent.

3 p'tits tours et puis s'en va

Clap de fin sur la Chrono hier après midi.
Super course de remise en jambe. 2 tour de l'Ile de Groix effectués samedi, dont le premier sous spi avec des petites pointes du vent à 16/17 noeuds sous grand spi. De quoi se mettre en confiance, même si les empannages s'avèrent toujours un peu chaud à ce rythme.
Hier, j'avais remis les clés de Tamagoshi à Yann Riou brillant vainqueur du Fastnet avec Thomas Ruyant l'an dernier (et 7e de la dernière Transat)
Malheureusement, il fallait entamer son tour entre 8h et 8h30 pour espérer le terminer à la voile. Parti trop tard pour valider un temps, Yann n'a pas eu le temps de vraiment profiter du bateau, je crois qu'il ne s'est pas franchement fait plaisir sous le soleil de plomb, et sans panier pique nique, l'inconscient.
Dommage, mais l'objectif n'était pas de faire un résultat. Je n'ai d'ailleurs pas été inspirée du tout par les horaires de départ cette année.
Bravo au jeune Thomas Normand qui s'impose sur le 621, un bateau ultra rapide, plan Finot de la dernière génération, loué à Erwan Leroux, alias Juanito, ex boat captain/équipier de Gitana X et occupant le même poste aujourd'hui chez Crêpe WHaou. Thomas n'est pas un novice en régate (Champion d'Europe de F18 junior) mais ce n'était que sa 2e course en mini. Il prépare l'édition 2011, qui comptera également un champion de 470 sur un proto flambant neuf.

pour tous les résultats, se reporter à l'excellent site de Pipof. seasailssurf.com

Le temps s'accélère et nous partons ce WE pour Douarnenez, afin de présenter Tamagoshi au départ du Trophée Marie-Agnès Péron.

Chrono post

En direct de Lorient, première journée de course de la Chrono 6.50 pour Tamagoshi/Fondation Jérôme Lejeune.
Petite hésitation ce matin pour savoir si, compte tenu du faible synoptique annoncé, du sens du courant, du thermique, yen aura ti, yen aura pas, de la pointure du pompiste du coin de la rue,
etc. il fallait partir vers 11h du mat ou vers 13h.
raté ! j'ai opté pour l'impatience.
Résultat, un tour un peu lent, bien trop lent par rapport aux concurrents de 13h

La suite demain : avec 15Noeuds de vent annoncé au Nord Est et 2 tours de l'Ile de Groix au programme.

NAVICOM

Allez avant d'être totalement dépassée par l'annonce des mes nombreux partenaires, je vous fais part de l'entrée en piste de Navicom qui fournit du matériel bienvenu à Tamagoshi : balise aux normes exigées par la Classe, frontale étanche (utile en mini !) et VHF performantes et sans fil.
Merci à toute l'équipe de Quimper !
Tamagoshi commence à prendre pas mal de couleur.
Et s'équiper convenablement.
La semaine prochaine on s'attaque à l'énergie à bord, et à suivre la question du pilote.
Les prochaines voiles sont bientôt sur le planche à dessin et la première course de la saison se profile sous l'étrave : Chrono 6.50 ce vendredi pendant 3 jours (records autour de l'Ile de Groix)
Encore faut il convoyer Tamagoshi à Lorient ce qui n'est pas encore fait à cause de mon pg de ministre cette fois, de ministe qui bosse pour financer son mini si vous préférez.

Toujours pas de Sponsors, mais plein d'initiatives nouvelles à vous communiquer prochainement.
Franchement si les financements manquent encore, la sensation que les choses se réalisent selon les plans n'est pas loin. En route vers le but c'est sûr !

Merci de vos messages et vos soutiens.

Demandez le programme

Déjà 3 semaines de navigation pour Tamagoshi, et autant de temps écoulé depuis mon dernier post, je n'en reviens pas. Tout va bien à bord, nous trouvons au fur et à mesure les bonnes solutions pour fiabliser et équiper l'engin. Merci à Olivier Servettaz de la société DEN RAN qui change au fur et à mesure les cordages du bateau, et s'occupe de la mise au point de mon système d'étai.

Pour le reste, le pilote a encore des ratés et j'ai dû remettre mon entrainement à Lorient à plus tard, mais la maintenance hydraulique m'a permis un petit aller retour côtier entre La Trin et Lorient toujours instructif entre les 2 week-ends de mai.

Mon challenge du samedi 9 mai : arriver avant la flotte du tour de Belle Ile pour trouver une petite place au port.

280 bateaux, dont le Trimaran IDEC avaient pris le départ de cette épreuve haute en couleur courrue au portant dans la molle et la houle.

Les amis de ALARME DELERUE l'emportent en J80 avec Hervé Olagne en équipier invité, complètement ravi de son tour et son louvoyage au portant le long de la cote Belle Iloise qui porte bien son nom. Espérons que nous serons aussi bons au Mini Fastnet tous les 2. BRavo aux organisateurs, Romain et Aurélie Pillard qui offrent à la Trinité une épreuve d'envergure, conviviale et sportive après le Spi Ouest France. Nous avons maintenant notre "tour de l'Ile de Wight"

Côté programme, les choses s'accélèrent....

Entrainements et mise au point à la Trinité semaine 20

WE du 15mai aller en double à Noirmoutier et retour en solo vers Lorient

WE du 21 Mai : Chrono 6.50 à Lorient records autour de L'ïle de Groix en solitaire

WE du 30 mai convoyage Douarnenez en double.

WE du 5 juin : Trophée Map 200 milles en solo

WE du 13 au 20 juin : Mini Fastnet 600 milles en double avec Hervé Olagne

WE du 14 juillet : entrainement transgascogne en solo

WE du 25 juillet : Open Sails en double entre Locmiquélic et port Bourgenay.

Retour en solo avec une flotte de mini lorientais.

Aout : Chantier en vue de la mini !

Il navigue !

O joie, O soulagement d'avoir quitté la poussière du chantier pour l'écume de mer.
Tamagoshi flotte depuis vendredi dernier et a fièrement tiré ses premiers bords emmené par ses nouveaux safrans .
Profitant des lumières du soir qui s'étirent, chaque jour est un prétexte pour s'ébattre dans la baie.
Coooooooool

A part cela, nous attendons une réponse très importantes pour ...le budget, et d'autres partenariat à suivre à vous annoncer.

Tea time

Hello, de retour pour vous annoncer la remise à l'eau de Tamagoshi à venir ...demain

Dès ce WE nous pourrons tester les nouveaux safrans.

Et à part cela vous avez passé de Joyeuses Pâques ? Pour nous elle furent très brittish. Contrairement à une longue série d'année, nous nous sommes tournés vers le Solent pour passer ce grand WE, plutôt que la Trinité et son Spi Ouest France annuel, qui fut cette année un très beau succès sportif et météorologique.
Au programme : diplôme de Yacht Master. Version anglaise bien sûr, avec un instructeur perfusé au Thé sur son Sigma 38.
Superbe spectacle autour de l'Ile de Wight : des voiliers de toutes tailles dans tous les sens, des courants de marée qui vous font perdre la tête...
Retour à la Trinité avec la camionnette à l'issu d'un road trip en Cornouaille.

Juste à temps pour préparer la remise à l'eau de Tamagoshi et se remettre en chasse du budget.

NAUTIX

Quand une marque vous suit depuis plus de 6 ans on parle de partenariat historique non ?
Et bien voilà, après la mini 2003 et le début de l'aventure Tamagoshi on peut dire que NAUTIX reste un soutien super fidèle. Merci à toute l'équipe de Guidel (MOrbihan) et en particulier Hervé Famelart qui a reconduit notre partenariat technique. Il m'a offert une visite guidée de l'usine et notamment son ban de test pour les mâts de planche. Impressionnant.
Nautix fournit à la fois du matériel de planche pour tout l'univers du Funboard (mât, wishbones, diabolos, etc) et se pose en leader du marché. Mâts en carbone bien sûr, et là les yeux du ministe se mettent à briller. Et des anti foolings, primaires de coque polyester et d'alu, enduits epoxy etc. Bref tout ce qui peut éventuellement servir sur nos petits bateaux ( sauf peut être les whisbones quoique en les découpants par ci par là on peut leur trouver une utilité)

Les gros travaux avancent (carènes, évacuation du radeau et électricité terminés ce WE) mais il reste encore à terminer les safrans sur lesquels David s'affaire avec précision, impressionnant !

Reste à poser un support de panneau solaire, repeindre la bôme et refaire le nez du bout dehors......J'ai mis en stand bye le rallongement des dérives et mon panneau de descente. Seuls points noirs de ce lifting.

ponçage de la carène au 1200 avant
un nouvel anti fooling cet été

INSOLITE

Kickers (198) au creux de la Vague et Tamagoshi (439) sur la crête, ça fume au chantier AMCO.

Vivement qu'on sorte profiter du Printemps et des conditions de rêve en baie.
Il manque une petite pièce pour terminer les safrans mais les autres détails se réglent les uns après les autres. On bouche les trous par ci, on refait une petite pièce par là. Remise à l'eau avant la fin du mois.

Côté budget ...

La Fondation Jérôme Lejeune

Tandis que les safrans de Tamagoshi voient officiellement le jour (démoulage hier de la 2e pelle) il est temps de vous parler d'un partenaire très particulier : la Fondation Jérôme Lejeune.
En 2003 déjà nous avions parcouru un petit bout de chemin ensemble. Partenaire de cœur, heureux soutien lors de la préparation de ce premier projet, je me suis impliquée petit à petit pour parler de son objet : la recherche sur les maladies de l'intelligence en particulier la Trisomie 21. Le professeur Jérôme Lejeune a découvert l'origine de cette anomalie génétique il y a 50 ans. Quasi jour pour jour. Pour lire le cahier spécial cliquer ici
A partir de là, en tant que médecin ayant caractérisé une maladie, il a pris la position de chercher à guérir ses patients. Plutôt courageux, car la solution n'est pas encore tombée du ciel.
C'est un sujet qui en appelle d'autres, douloureux dans tous les cas. Mais pour moi seules comptent la démarche et les perspectives de soulagement pour les enfants malades et leurs parents. Bonne chance à toutes les bonnes volontés et aux chercheurs !

Quant à notre partenariat il consistera à offrir une visibilité sur mon bateau à la Fondation Jérôme Lejeune, reconnue d'utilité publique, dont l'activité première consiste à financer la recherche en faisant appel au don (Autre activité et non des moindres : soigner via un centre médicale basé à Paris) Autant le faire savoir donc.
Et aussi, mais j'en reparlerai plus tard, nous organiserons une régate avec des enfants handicapés au départ de la mini à la Rochelle sur des bateaux adaptés, appelés ACCESS.
C'est Elisabeth Bisbrouck en charge du pôle pédagogique à la Fondation qui s'occupera du dossier. Je connais bien Elisabeth car elle était venu depuis Arras avec sa classe d'enfants trisomiques au départ de la Transat 2003. Un Grand Moment !

Bon, allez, je m'en retourne à la réflexion sur mon chantier d'hiver.

AXSON TECHNOLOGIES

Le groupe AXSON est l'un des leaders mondiaux dans la formulation et la fabrication de résines époxy et polyuréthanes.
Il est aussi partenaire de Tamagoshi pour la fourniture des résines ainsi que des tissus indispensables à la réalisation des travaux en cours, notamment les nouveaux safrans.
Merci à Patrick Noirclerc, responsable de l'agence de Vigneux de Bretagne par qui la bonne nouvelle est arrivée. Et bonne chance pour les futures affaires parmi les chantiers du Sud Morbihan...
Safrans actuellement en kit comme vous pouvez le voir, mais l'équipe d'Amco s'affaire déjà autour.

La mise à l'eau s'annonce pour le Printemps. Vu les conditions de rêve de ce WE c'est peu de dire que l'on a hâte !

Le beau Logo !

Vous aurez surement remarqué le nouveau logo qui orne l'entête de ce blog.
Il s'agit de l'œuvre d'un ami, Guillaume Debats, artiste aussi talentueux que discret.

BRAVO !

A tous "ceux du Vendée Globe" qui nous ont fait rêver au p'tit déj, dans la journée et le soir au coucher...(j'ai échappé au syndrome Vendée Globe virtuel car c'est carrément aliénant et j'ai déjà fort à faire avec la Transat)
Et en particulier à "Marco", le trinitain, qui a vécu une course exceptionnelle et s'est dévoilé généreux, humain, mais aussi un compétiteur plein de ressources.
A Sam Davies, une grande leçon de fraîcheur et de sincérité, Au patron Mich ptit déj, superlatif man, à Armel le Cléac'h tout discret, appliqué et redoutablement efficace.
Bravo aux Glaouches Dee Caffari et Brian Thompson qui se sont battus comme des lion(ne)s
Bon courage à ceux qui terminent en ce moment (je pense notamment à un Ministe de la génération 1999/2001, Arnaud Boissières) et toutes mes pensées vont aux malchanceux, éclopés et autres malheureux qui ont dû rallier les Sables en train (on avait pourtant brûlé qq cierges pour que Véolia rattrape Foncia) Ce Vendée Globle fut un peu le concours le concours qui du démâtage le plus énervant, qui du safran le plus volage, qui de l'avarie la plus inattendue. Etonnant. On s'attendait plus à une course à l'élimination qu'une régate interplanétaire mais peut être pas à revenir autant aux fondamentaux du Vendée Globle : l'aventure !

Bon tous ses satisfecits n'intéressent surement que moi, désolée de vous en faire part, mais je note que malgré la surinformation, les vidéoconférences, les vacations en direct, et autres reportages plein d'images et de son, mon intérêt pour le Vendée en ressort intact. Il s'est passé tellement d'évènements incroyables sur le plan humain et sportifs que l'on a vibré pour la course pendant 3 mois. Paradoxalement, j'ai fait le choix de limiter mon recours aux infos du site (au demeurant remarquable) pas trop le temps de décortiquer chacune des vacations radio, après c'est pire que la série "24h" niveau addiction. Déjà, après 3 mois de suivi quotidien, on ressent comme un grand vide.

Pendant la mini Transat, nous n'embarquons aucun téléphone satellite ni GSM, aucun standard C ou autre fleet pour transmettre des images.
Vous n'aurez donc pour nous suivre, que le site internet, le relai infos des bateaux accompagnateurs (qui réaliserons quelques sujets en mer) et votre imagination. J'oubliais un outil très important pour se figurer les conditions de courses : la cartographie, sur laquelle on peut suivre les conditions de navigation sur zone, la vite de votre bateau etc.
Comme en 2007, la cartographie vous permettra de vivre quasi en direct la course, et nous de refaire le match en comparant les tracés sur la carte.

Secourisme (bis)

Entendu hier au cour de secourisme de la part d'un jeune homme ni navigateur ni solitaire : "comment fait on une libération des voies aériennes quand on est seul ? "

Pompier stoïque mais sans voix.

("Libération des voies aériennes"entendez : faire recracher à une victime le bout de fromage qu'elle a avalé de travers)

A part ça j'ai appris plein de choses pour la vie de tous les jours.

Secourisme etc.

Entre janvier et mars, les projets mini font chauffer les ordi, les strates ou les esprits.
on se penche sur les machines pour réparer ou améliorer les performances, on cherche les financements, et on prépare les skippers.

Au menu donc :

• recherche active de financements
• chantier de Tamagoshi qui rentre dans 8 jours chez AMCO pour 3 semaines d'immobilisation
• entrainements physiques
• et formations diverses.

Et oui, fini le temps où l'on pouvait embarquer et finir de préparer son bateau en mer lors de la première étape. Ce temps là n'est pas si loin, mais bel et bien révolu.
La Classe Mini (association des coureurs) s'est rapprochée ces derniers temps des instances dirigeantes de la voile en France qui s'aligne elle-même sur les instantes internationales qui prévoient une batterie de dispositifs de sécurité. S' il a fallu remettre récemment les bateaux aux normes nous voilà désormais obligés de complaire avec les formations sécurité, secourisme, et santé physique.
Cette année donc, je dois repasser mon AFPS, la version allégée du brevet de secourisme, déjà passé il y qq années pour des camps scouts, et révisé lors de notre stage ISAF (sécurité en mer) spécifique. Je n'ai rien contre l'idée, mais il serait bon de l'intégrer officiellement justement dans cette formation ISAF, car le brevet de secourisme que nous allons passer chez les pompiers n'aura rien d'appliqué à la pratique de la voile en solo. De plus, nous bénéficions jusqu'à présent de cours spécifiques offert par l'organisation avant le départ de la transat.
The last but not least c'est le test d'effort à fournir pour prétendre prendre le départ de la transat. Comme si le certificat médical validant notre licence n'avait aucune utilité. Obligation donc de prendre rdv chez un cardiologue (non remboursé par la sécu, sans parler du délai d'attente) A quand la radio des poumons ou le test ADN ?
Ca m'inquiète un peu toute cette dérive de "précaution" pas très appliquée à la pratique de ce sport. Et si agaçante parfois de nos jours. Et si le soufle au coeur décelé au Collège m'interdisait de participer à la Transat 650????
Nous attendons avec une impatience malicieuse que l'obligation d'avoir des toilettes à bord soit officiellement imposée aux minis ...(précisons que nous emportons un saut pour cet usage, n'ayant de toutes façons guère de place pour le reste) Cela donnait lieu récemment à quelques échanges "savoureux" bien que légèrement scato sur le forum de la Classe

Donc nous voilà partis pour 3 soirées de folie chez les pompiers d'Auray. Allez, disons que ça ne peut pas faire de mal.

BONNE et HEUREUSE ANNEE 2009

cliquer sur l'image pour l'agrandir

Et voilà, une année de plus à discuter de mes états d'âme sur ce blog, pour un Tamagoshi, on peut dire que c'est une belle preuve de longévité.
En tous cas, merci de nous suivre pour cette nouvelle saison de navigation et bravo pour votre patience.

Elle est enfin récompensée : nous prendrons le départ de la Transat 650 pour de bon le 13 septembre 2009 !!!

Et voilà c'est fait signé acté, le N° 439 est inscrit, et bel et bien inscrit, pas de qualif à refaire, ni de liste d'attente cette année. Au minimum une course en 2009. Et on y va ....
La preuve en cliquant là (catégorie proto)

Normalement, on fait le bilan d'une année avant de passer à l'autre, mais pour cette fois, j'ai plutôt envie de vous parler avenir.
D'abord parce que cette année 2008 a été exceptionnelle en tout point, et je crois vous avoir glissé quelques allusions là-dessus ci-dessous.
Ensuite parce que le temps presse. Que dis-je, la durée des journées se révèle désespérément rikiki.

En résumé : recherches actives d'un sponsor principal ; partenariats divers à mettre en place ; ça tapote tard le soir sur les claviers.
Le bon côté, c'est qu'il y a de sacrées compétences impliquées dans le projet et que les idées et contacts fourmillent.

Mais toi skipette, n'oublie pas que ce qui sépare un tas de papier de brouillon d'un contrat de sponsoring, c'est la signature. Alors mobilisons-nous tous pour trouver le budget qui nous permettra de partir traverser l'Atlantique. WE NEED YOU FOR THE TAMAGOSHI PROJECT.

Si vous pensez ou vous voulez aider Tamagoshi à traverser l'Atlantique, s'il vous plait écrivez nous sans tarder à l'adresse suivante seanergie@wanadoo.fr

L'équipe recrute :

• Tous les contacts (vous connaissez un bon ami chef d'une entreprise dynamique?),
• Toutes les compétences (communication, gestion de site internet etc.) mêmes les plus inattendues, j'ai plein d'idée
• Et toutes les bonnes volontés...
  

Voilà, le projet avance coûte que coûte, d'autres news à venir sans tarder (j'en garde sous le coude pour alimenter plus souvent ce blog, voici l'une des bonnes résolutions de cette année)

Bon tout ça, ça rend un peu dingue !(première sortie de l'année le 11Janvier 2009)